Retrouvez l’essentiel des informations sur les métiers de la prothésie ongulaire : 
                    Salaire, études, formation, rôle, description du poste prothésiste ongulaire, les qualités et compétences requises pour travailler en tant que 
                    prothésiste ongulaire. Le métier prothésiste ongulaire fait partie du domaine de la Beauté. 
                    Vous êtes passionné de mode, d’esthétisme et de stylisme, le métier de prothésiste ongulaire est l’expert de la beauté des ongles ! 
                    Le ou la prothésiste ongulaire conseille sa clientèle, très majoritairement féminine, et lui propose les produits les plus adaptés. 
                    Il faut maîtriser les techniques de conceptions, de décorations et de pose de faux ongles (gel UV et résine). 
                    La prothésie ongulaire effectue plusieurs tâches :
                
Le questionnement du client est primordial. La pose d’une prothèse ongulaire peut être contre-indiquée dans certains cas : personne diabétique, sous fort traitement antibiotique, femme en dernier stade de grossesse, jeunes personnes dont les ongles n’ont pas fini de se former, etc…
L’analyse de l’ongle permet de vérifier qu’il est sain et compatible avec le produit proposé.
La pose regroupe deux techniques particulières selon le produit employé (gel UV ou résine). Elle dure entre une heure et une heure et demie par prestation demandée (remplissage, extension, réparation).
La décoration est l’application de vernis, bijoux, motifs sur les ongles.
                    La dépose consiste à retirer la prothèse, par limage ou dissolution. 
                    Le ou la prothésiste ongulaire exerce son activité chez les particuliers ou au sein d’un institut de beauté spécialisé, avec une amplitude horaire 
                    importante (de 9 heure à 19 heure, du lundi au samedi). Même s’il ne s’agit pas d’une activité de soin à proprement parler, la pose de prothèse ongulaire
                    répond à des critères stricts d’hygiène (propreté des locaux et des ustensiles). D’autre part, il convient de ne pas confondre prothésie ongulaire et 
                    soins de manucure. Cette dernière activité ne peut être exercée exclusivement que par un titulaire du CAP esthétique-manucure.
                
On parle également de styliste ongulaire pour désigner le prothésiste ongulaire.
Les revenus sont compris entre le SMIC et 1500 euros nets mensuels pour un prothésiste ongulaire expérimenté.
Les plus
Il s’agit d’une profession récente en France, en pleine expansion. Le métier permet de libérer sa créativité. L’accès à la formation est relativement aisé, ce qui facilite les reconversions professionnelles.
Les moins
La profession n’est pour l’instant pas réglementée. L’achat et l’entretien du matériel (kits complets entre 500 et 1 000 euros) sont à prendre en compte. La dimension comptable et administrative pour les professionnels installés à leur compte peut être pesante.
                    Habilités manuelles : il s’agit d’un travail très méticuleux nécessitant précision, patience et dextérité. 
                    Sens commercial : le prothésiste ongulaire, particulièrement lorsqu’il est installé à son compte, est aussi un commercial qui doit vendre 
                    ses produits et ses prestations. 
                    Créativité et sens de l’esthétisme : comme tous les métiers de l’esthétisme, le styliste ongulaire suit les modes et les dernières tendances, 
                    et doit posséder une capacité à créer et innover. 
                    Rigueur et professionnalisme : l’activité nécessite de se plier à de nombreuses règles d’hygiène et d’observer une certaine déontologie. 
                    Sens du contact et excellente présentation.
                
L’accès à la profession de prothésiste ongulaire ne demande actuellement aucun diplôme reconnu par l’état. Il est toutefois fortement recommandé de passer par une formation, accessible dès le niveau 3ème. Les formations proposées sont très variables, de quelques jours à plusieurs semaines, par correspondance ou en l’alternance, pour des prix oscillants entre 300 euros et 4 000 euros. D’autre part, certaines formations di-plômantes dans le domaine de l’esthétisme et du soin au corps (type CAP) proposent des modules complémentaires sur la beauté des mains. Le choix de la formation est une étape majeure dans l’accession à la profession.
Le futur prothésiste doit calculer son budget, se renseigner sur les aides éventuelles (congés CIF, prise en charge de Pôle Emploi pour les chômeurs longue durée, CPF…). Il doit aussi se renseigner sur la fiabilité du centre de formation (numéro d’agrément, durée, fournitures, prix). De manière générale, il faut privilégier les formations longues et l’alternance.
L’évolution habituelle de la profession passe par l’ouverture d’un cabinet à son compte. Les prothésistes ongulaires peuvent diversifier leurs activités (rajouts capillaires, extensions de cils…), devenir esthéticiennes via l’obtention du CAP esthétique – cosmétique, mais aussi se tourner vers de missions de formation.
Les principaux débouchés de la profession sont les instituts de beauté, les salons de coiffures/soins, les spas, etc. Le prothésiste ongulaire peut cependant se mettre à son compte (sous statut d’auto-entrepreneur après inscription dans une chambre de commerce) et ouvrir son propre salon. Il peut aussi proposer ses prestations en freelance, directement chez les particuliers et les professionnels. Les centres de formation offrent aussi un débouché non négligeable pour les stylistes ongulaires désirant transmettre leurs savoir-faire.
Source : Fiche métier